Baladez-vous 20 minutes sur LinkedIn et vous trouverez des publications d’employés prônant le télétravail, d’employeurs qui défendent le retour au bureau ou encore de recruteurs qui promettent des postes « full remote ».
Et, si vous continuez vos recherches, vous tomberez sur des sondages et riches échanges de commentaires entre les pros, les antis et les indécis du remote working ! (Sortez le popcorn, il y a des pépites dans ces discussions…)
Aujourd’hui, le travail à distance est clairement entré dans les mœurs sociétales, c’est même devenu un véritable critère de sélection pour les candidats. Les générations plus jeunes ont souvent du mal à comprendre la contrainte du travail sur site, surtout avec la panoplie d’outils à disposition aujourd’hui. D’ailleurs, il est difficile de leur donner tort. Qui a envie de passer 2h par jour dans le RER, ou se morfondre dans des bouchons toujours plus denses au volant de sa voiture .
Grâce aux outils de collaboration comme Microsoft Teams ou Zoom, les plateformes logicielles comme Google ou Office 365, on peut légitimement se demander si le bureau physique ne deviendrait pas l’exception plutôt que la règle, notamment pour les métiers permettant la flexibilité du travail à distance.
Nous ne sommes cependant qu’à la genèse du télétravail moderne. Et une chose semble déjà évidente : les outils classiques, aussi efficaces soient-ils, ne remplacent pas l’environnement du bureau, où il existe de vraies interactions sociales, un vrai lien avec ses collègues.
C’est précisément pour répondre à ce besoin d’être à la fois à distance et dans un environnement professionnel familier, qu’est né le bureau virtuel.
Le bureau virtuel : le nouvel environnement de travail hybride
A mi-chemin entre la technologie visio (pensez Teams, Meet) et les jeux vidéos (pensez les Sims), le bureau virtuel permet de rapprocher les employés « remote » de leurs équipes, en leur offrant un espace d’échange, un cadre professionnel plus proche de la réalité, tout en restant dans le monde virtuel.
Le concept est né au moment de la démocratisation du travail à distance. Même si les technologies actuelles sont efficaces pour collaborer à distance, elles n’ont pas été conçues pour simuler un environnement et une ambiance de bureau.
Pourtant, nous savons combien il est important de croiser ce collègue qui va nous livrer par surprise une information cruciale, de faire un brainstorming improvisé pendant une pause, ou simplement, de retrouver ses habitudes et un cadre plus « corporate », ne serait-ce que pour l’adhésion aux valeurs d’entreprise.
Grâce aux bureaux virtuels, dont les fonctionnalités ne cessent de grandir, on arrive enfin à réconcilier le télétravail régulier avec les arguments du présentiel et c’est une aubaine à la fois pour les salariés et les employeurs !
Les bureaux virtuels ont le vent en poupe
Il suffit de constater les investissements des grands noms du digital pour reconnaître l’impact que cela aura à l’avenir sur les modes de travail. C’est l’exemple le plus régulièrement cité, mais la création par Meta du métavers est un indicateur intéressant sur les tendances d’avenir.
D’ailleurs, l’un des grands freins du métavers 3D est la dépendance aux technologies de réalité virtuelle (casque VR). L’avantage des bureaux virtuels 2D, c’est qu’ils ne nécessitent pas de hardware spécifique, ni d’investissements coûteux. Leur efficacité réside aussi dans la simplicité !
Ainsi, il semble probable qu’avant la démocratisation du travail en 3D tel que l’imaginait Mark Zuckerberg, nous passions par une phase nécessaire d’adaptation, via la collaboration en 2 dimensions. Et cela tombe bien, l’offre existe déjà !
Et vous ? Avez-vous expérimenté les virtual offices ?